Lullaby ◮ You don't know you're beautiful

Je n’ai jamais vraiment eu à me plaindre de ma vie, j’ai toujours été heureuse, même si la vie n’est pas facile et qu’il y a aussi des bas, j’ai toujours réussi à me relever, et les épreuves mon rendu plus forte.

Mon enfance a été très calme et joyeuse, rien de particulier à dire, à part que mes parents étaient aimant, et faisait très attention à moi. Il me comblait même si parfois ils étaient trop protecteurs, mes parents étaient parfaits. J’ai eu une bonne éducation, et j’ai essayé de tout faire pour les rendre fiers de moi, ce que je pense avoir réussi. Ils ont toujours été dernière moi, et mon toujours pousser dans les directions où je voulais aller, ils m’ont beaucoup soutenu et aider. C’est grâce à eux, si j’ai réussi autant de chose et je ne pourrais jamais les en remercier. Je suis très attacher à eux, peut-être trop, j’ai toujours redouté le moment où je devrais les quitter, car je n’aurais plus personne à qui m’accrocher en cas de besoin, et d’être seule me fait un peu peur.

Malheureusement le bonheur ne dur jamais longtemps, alors que j’étais âgée de 13 ans, mon père qui était engager dans l’armée a été appeler pour aider son pays à traverser la guerre. Au début, je ne comprenais pas pourquoi ma mère paniquait autant, j’étais plutôt sereine moi. Maintenant je me rends compte que j’étais naïve et insouciante, je pensais encore que tout était rose dans la vie et que les malheurs n’arrivaient qu’à la télé. Après deux années de guerre, alors que mon père venait nous voir à chaque permission, ma mère reçu un coup de téléphone lui annonçant le décès de mon cher papa. Sur le moment je ne réalisais pas vraiment, je pensais être dans un cauchemar et pourtant c’était bien réelle, la mort existais et était là pas loin, a gaité le bon moment pour se montrer, le moment où on s’y attend le moins. Car avec ma mère, on savait que c’était dangereux, mais la guerre se terminait et puis on pensait que cela n’arrivait qu’aux autres et pourtant non. J’ai été anéanti pendant de long mois, je n’arrivais pas à imaginer ma vie sans mon père qui me manquait terriblement. Mon papa, mon héros, ma référence, tout ça était parti et je ne savais plus comment avancer sans lui, car j’ai toujours été plus proche de mon père.

Une fois remise de tout c’est évènement, ce qui fut vraiment très dur, j’arrivais enfin à reprendre goût à la vie. Et je me rendis compte que je n’étais maintenant plus une enfant, cette tragique histoire m’avait fait grandir, je n’avais que 16 ans et j’étais pourtant très mature pour mon âge. J’eu mon bac sans grande difficultés, j’étais vraiment fière de moi et cette récompense je voulais la dédier à mon père qui n’était pas là pour me féliciter. Je décidais finalement de ne pas faire de grandes études, la vie est trop courte et je ne voulais pas gâcher quelques années à apprendre des choses qui ne me serviraient peut-être jamais. C’est pour cela qu’à 18 ans je commençais à travailler comme organisatrice de mariage, j’ai commencé en bas de l’échelle, à faire de petites choses insignifiantes, mais j’apprenais vite, et en parallèle je faisais de petites études pour m’améliorer d’avantage. J’aimais beaucoup ce métier, car comme toutes petites filles j’adorais regarder les mariages à la télé, toutes les femmes ressemblait à des princesses, et je voulais faire ça, aider des femmes à créer leur conte de fées. Ce quotidien me plaisait énormément, de voir toutes c’est belle robes et ensuite d’organiser de belle cérémonie me rendait heureuse.

Il y a peu de temps, j’ai commencé à travailler pour un couple qui souhaitait se marier, début 2012, c’est donc avec plaisir que j’avais accepté. Je ne l’aurais certainement pas fait si j’avais su ce qui se passerait ensuite, il semblait être un couple très unit et amoureux et pourtant pas tant que ça. Tout se déroulait parfaitement, jusqu’à ce que le futur mari et moi nous rapprochions un peu trop, parfois le soir nous nous retrouvions pour parler du mariage. Mais finalement nous parlions d’autres choses, et après plusieurs discussions nous nous sommes rendu compte que nous avions beaucoup en commun. Je me suis rendu compte que je commençais à tomber amoureuses de lui, ce qui ne devais surtout pas arriver puisqu’il allait se marier. Le problème fut pire lorsqu’il m’annonça qu’il s’éloignait de sa femme et qu’il était en train de tomber amoureux de moi. Devoir rester loin de lui était une torture, et chacun de nous étions triste et nous ne savions plus quoi faire pour arranger les choses. Nous avions une assez grande différence d’âge, ce qui ne nous gênait pas mais ce ne serait pas l’avis de tout le monde. Chaque jour j’avais peur que sa femme remarque notre rapprochement, et que cette histoire finisse mal, je ne voulais pas prendre le mari d’une autre femme. Un soir nous échangeâmes un baisé, le premier et le dernier, je ne pouvais pas être la maîtresse d’un homme, je n’étais pas ce genre de femme. Malgré mon amour pour lui, je devais l’oublier, c’est alors que sans laisser de mot, je décidai de partir, je voulais rester loin de lui et le laisser se marier.

J’avais finalement décidé de m’installer en Grèce, un très beau pays que j’affectionne beaucoup, mon père adorait cet endroit et c’est pour cela que je me suis installé dans cette ville. Nous avions de la famille ici et venions donc souvent ici, c'est au cours de l'un de ces voyage que je suis tomber amoureuse de ce pays. Maintenant deux mois que je suis ici, cet amour impossible me hante toujours l’esprit et je n’arrive pas à l’oublier, malgré la distance, je ne peux pas fuir mes sentiments. Je suis bien installer dans ma nouvelle ville et mon nouvel appartement, j’ai même ouvert ma propre boutique pour organiser des mariages, je suis très heureuse. Souvent j’imagine quel serait ma vie avec lui, s’il c’était finalement marier ou pas, je l’espérais en tout cas, quel serait notre relation maintenant, malgré qu’il soit plus vieux que moi, aurions-nous été un couple comme les autres. Trop de questions qui me trotte dans la tête et que je tente d’oublier, je m'attache à mes amis qui sont là et sur qui je peux compter même s'ils ce sont pas vraiment au courant de mon passé.